Prendre un médicament n'est pas un geste anodin car il peut :
impacter le comportement du piéton ou du conducteur de véhicule,
augmenter le risque d'être impliqué dans un accident.
37% des médicaments disponibles portent un pictogramme indiquant qu'ils peuvent affecter la conduite.
Une étude coordonnée par l'Inserm estime à 3 % le nombre d'accidents corporels liés à une prise de médicaments.
Quels sont les médicaments dangereux pour la conduite d'un véhicule ?
la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 est associée à une augmentation significative du risque d’être responsable d’un accident,
Le risque augmente avec :
le nombre de ces médicaments potentiellement dangereux consommés,
l'ingestion simultanée d'alcool ou de produits stupéfiants.
1 accident sur 2 est lié à la prise de Benzodiazépines (anxiolytiques ou somnifères).
Les pictogrammes d'information apparaissent sur les boites de médicaments en 1999.
En 2005 apparaissent les pictogrammes informant sur les niveaux de risques pour la conduite :
Niveau 1: Soyez prudent,
Niveau 2 : Soyez très prudent,
Niveau 3: Attention danger, ne pas conduire.
La liste des médicaments de niveau 3 est actualisée en 2017.
Le risque est faible et dépend de la sensibilité du patient.
Le professionnel de santé doit inciter son patient à lire la notice du médicament mettant en garde en lui indiquant les cas où il devra s’abstenir de conduire (notamment s'il a déjà ressenti des effets indésirables).
La prise du médicament ne remet généralement pas en cause la conduite d'un véhicule , mais nécessite l'information des patients avant qu'ils prennent le volant.
La capacité de conduire peut être remise en cause et l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien doit être demandé.
Les effets pharmacodynamiques dangereux pour la conduite sont prédominants par rapport à la susceptibilité du patient.
La prise du médicament peut, dans certains cas, remettre en cause les capacités de conducteur et nécessiter l'avis d'un professionnel de santé.
Le professionnel de santé doit examiner, au cas par cas, si la prise du médicament est compatible avec la conduite.
un conducteur prenant un médicament de niveau 2 présente 25% de risques en plus d’avoir un accident (1).
(1) Source Emmanuel Lagarde, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM),
Le médicament rend la conduite automobile dangereuse.
Lors de l’utilisation du médicament, la conduite de véhicules est formellement déconseillée.
Compte tenu de l'effet résiduel du médicament, l'avis d'un professionnel de santé doit être recueilli pour savoir dans quel délai le patient pourra reprendre la conduite.
En cas de prise d'un médicament de niveau 3, le conducteur a deux fois plus de risques d’être impliqué dans un accident qu'un conducteur normal (1).
(1) Source Emmanuel Lagarde, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM),
48 classes de médicaments sont associés à un risque accru d'accident de 20 à 30% pour les piétons.
Lors d'une étude de l'INSERM , sur la période 2005 à 2011, portant sur 6500 piétons impliqués dans un accident de la circulation a permis de constater :
que 20% des piétons étaient sous traitement médical au moment de l'accident,
seuls 10% l’étaient quelques mois auparavant.
Les médicaments peuvent affecter le niveau d’attention des piétons,
leur temps de réaction,
leur mobilité (vitesse de marche).
Certains peuvent entraîner uneperte de force, des vertiges, de la fatigue .
Informez le médecin ou le pharmacie sur votre mode de déplacement habituel et sur vos horaires de travail,
Demandez le médicament altérant le moins la conduite d'un véhicule,
Informez le professionnel de santé sur les autres médicaments que vous prenez,
Ne modifiez pas ni n'arrêtez votre traitement sans l'avis d'un professionnel de santé,
Afin de limiter les risque pour la conduire, respectez les heures et conditions de prise de votre ou vos médicaments.
Les médicaments contiennent des produits actifs agissant sur l'organisme .
L'impact du médicament sur les capacités de conduire dépend de la molécule active et des effets indésirables quelle peut provoquer.
Les facteurs de risques sont liés:
au médicament:
de la posologie,
de la voie d'administration,
au conducteur en fonction
de son âge,
de sa sensibilité,
de son état (fatigue, stress, accuité visuelle),
aux associations
de plusieurs médicaments,
avec de l'alcool,
avec des stupéfiants,
aux conditions de circulation
Conditions atmosphériques,
Etat de la route,
Trafic.
Les informations mentionnées dans cette rubrique sont issues du site Eurekasanté - Vidal,
NEUROLEPTIQUES : 1/3 sont signalés avec un pictogramme de Niveau 3 et les autres d'un pictogramme de Niveau 2
Les effets
Somnolence,
Assoupissement,
troubles de la vue,
difficultés pour évaluer la trajectoire du véhicule,
Vue troublée,
trouble du comportement.
ANXOLYTIQUES (tranquillisants):
Les tranquillisants de la famille des benzodiazépines sont donc classés de Niveau 3
les tranquillisants contenant de l'hydroxyzine sont de Niveau 2.
Les effets
diminution de la capacité à répondre aux situations d’urgence,
augmentation du temps de réaction (par exemple pour freiner),
diminution de la coordination des mouvements
diminution de la capacité à évaluer une trajectoire.
HYPNOTIQUES (somnifères):
Les somnifères sont pratiquement tous classés de Niveau 3
Les effets
Somnolence,
Diminution de la vigilance,
Mauvaise coordination des mouvements.
ANTIDEPRESSEURS :
Les antidépresseurs sont tous classés de Niveau 2
Les effets
Somnolence,
Troubles visuels,
Troubles du comportements.
ANTIEPILEPTIOUES :
Les antiépileptiques sont classés de Niveau 2 et parfois Niveau 3
Les effets
Somnolence,
Sensation d'ivresse,
Troubles visuels,
Ralentissement des réactions.
Vertiges,
Troubles du comportement.
ANTIMIGRAINEUX :
Tous les antimigraineux sont classés de Niveau 2.
Les effets
Somnolence,
Vertiges,
ANTALGIQUES :
Tous les antalgiques opiacés sont classés de Niveau 2.
Les effets
Somnolence,
Troubles du comportement,
RHUME et TOUX :
Les médicaments apportant plus de 3 grammes d'alcool par jour (prise à dose maximale) sont classés de Niveau 1.
Les médicaments contenant des dérivés d'opiacés (codéine, pholcodine, dextrométhorphane) présentent un risque relativement faible pour la conduite.
Les effets
Somnolence,
Vertiges,
Les effets sur le conducteur
Somnolence,
Rapidité des réflexes diminués,
Vigilance diminuée,
Capacités d'appréciation du risque altérée,
Troubles visuels,
Coordination diminuée
Soyez attentifs aux signes d'alerte: Ne prenez pas le volant ou arrêtez la conduite dès l'appariton :
de la fatigue,
d'effets secondaires (engourdissements, tremblements, nausées, vertiges, etc.).
Ne multipliez pas les risques :
La fatigue décuple les effets des médicaments sur la conduite,
La prise d'alcool ou de stupéfiants (notamment le cannabis) multiplie les risques d'accident.
ARRET IMMEDIAT DE LA CONDUITE
en cas d'apparition des signes suivants :
Somnolence
Troubles visuels,
Difficultés de concentration,
Difficultés à conserver sa trajectoire.
Trop souvent sous estimée la fatigue est à l'origine de nombreux accidents de la route.
Première cause d'accident mortel de la circulation routière, l'alcool demeure un fléau depuis de nombreuses années.
Les stupéfiants sont de plus en plus présents lors des accidents de la circulation routière.
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